Réflexologie
( ou réflexothérapie )

 

Cette technique permet de soulager les douleurs, qu'elles soient articulaires, musculaires, organiques…  Elle est applicable après diagnostique du médecin, ou en parallèle de traitement,  pour soulager les symptômes.

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Certains points reflexes sont très efficaces pour soulager du stress et de l'anxiété, rétablir l'équilibre parasympathique, lutter contre les insomnies, atténuer la nervosité, la dépression.

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Pour un meilleur résultat, il est recommandé de stimuler ces points en appuyant sur ces graines jusqu'à 3 jours après la séance.

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Indications :

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Cette technique est utile pour les problèmes suivants ;

• La douleur (arthrose, tendinites, inflammations, maux de tête, migraines…)

• Le stress, l'anxiété, les troubles du sommeil, la dépression.

• Les addictions au tabac ou à l'alcool.

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On peut donc l'utiliser pour différentes situations :

• En urgence, pour obtenir un soulagement rapide, mais en prenant soin de ne pas cacher les symptômes (entorse, fracture, colique néphrétique, lumbago, blocage vertébral…) car une consultation médicale sera tout de même nécessaire.

• Dans des douleurs plus chroniques : en complément des thérapeutiques classiques, en remplacent des antalgiques ou des anti-inflammatoires en cas de contre-indications de ces derniers, pour diminuer les traitements antalgiques ou symptomatiques.

• Dans les séquelles douloureuses (zona, moignon d'amputation, maladie dégénératives ;  l'action sur ces douleurs est souvent spectaculaire).

• Pour les dysfonctionnements et les dystonies neurovégétatives (attention au diagnostique !), les déséquilibres endocriniens et les désordres alimentaires.

• Mais aussi pour des problèmes psycho-affectifs et relationnels.

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Précautions :

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Cette pratique est contrindiquée chez la femme enceinte, les enfants, les personnes âgées, ou très faibles.

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Attention, cette technique ne soigne pas, elle diminue seulement la douleur. Il est indispensable de consulter un médecin ou spécialiste, pour connaitre et traiter l'origine de ces douleurs. 

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Comment ça marche, scientifiquement ?

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Quel est le lien entre un point (sur mon pied, ma main, mon oreille) et un organe ?

 

Tout est basé sur l'organisation nerveuse élémentaire et segmentaire, sur l'organisation du métamère embryonnaire et sur les relations de ces différents éléments.

 

Une origine commune :

Différentes parties du corps résultent d'un même tissu embryonnaire.

Pour comprendre, il faut remonter au début de notre vie intra-utérine.

Les cellules de l'embryon se divisent successivement en 3 feuillets ; l'endoblaste, ectoblaste et le mésoblaste.

Chacun de ces 3 feuillets donnera naissance à des tissus plus ou moins spécialisés, qui seront par la suite associés de diverses façons pour former les organes.

• L'endoblaste est à l'origine de l'endoderme, de l'épithélium du tube digestif, du foie, du pancréas, de la thyroïde et de l'appareil respiratoire...

• L'ectoblaste donnera le Système Nerveux Central et l'épiblaste (épiderme,  médullosurrénales, système endocrinien du SNC dont l'hypophyse), Système Nerveux Périphérique, cellule sensorielle, leptoméninges, cartilage, émail,…

• Le mésoblaste donnera nos muscles, os, derme et hypoderme.

Après le développement du système digestif (gastrulation), intervient la neurulation (primaire et secondaire). C'est la mise en place du Système Nerveux, et la migrations des neurones par leur différenciation génétique.

Au travers de la neurulation et des différentes connexion neuronales selon une organisation précise (somatotopie), certains de nos organes établiront une relation entre eux.

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Une organisation nerveuse complexe :

Lors d'une stimulation, les cellules sensorielles vont envoyer un influx nerveux par le Système Nerveux Périphérique vers le Système Nerveux Centrale. Ce message va remonter la moelle épinière jusqu'à atteindre le tronc cérébral où se trouve la formation réticulée.

C'est un système complexe essentiel, qui permet de filtrer toutes les informations (qui arrivent par millier à chaque seconde), de les réguler et d'en inhiber certaines. Sans lui, nous serions submerger par le flot d'informations, sans pouvoir différencier et trier les stimulations soudaines et importantes, de celles constantes et continuellement présentes. (Imaginez ressentir en permanence le toucher de vos vêtements, les odeurs ambiantes, les sons quasi-indétectables. Nous serrions en perpétuelle souffrance et nous deviendrons fous.)

Toutes les informations du Système Nerveux Périphérique se mélangent dans le système réticulé ; c'est la convergence neuronale.

Après réception et collecte des influx nerveux de différentes sources, les informations triées et retenues sont soit transmises au thalamus et au cortex (qui répondront à la stimulation), soit traitées directement par une branche motrice de la formation réticulée (automatisme).

Il joue un rôle de liaison entre les réponses provenant du système nerveux somatique, et celui du système nerveux autonome.

Ainsi, en liaison avec les tissus embryonnaires communs assemblés pour former les organes, et grâce aux multiples réseaux nerveux interagissant les un avec les autres dans la formation réticulaire, il existe dans tout le corps des projections des nos organes sur des micro-systèmes.

 

Le diagnostique; repérer et déterminer les points troublés par un dysfonctionnement interne

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Les points réflexes étant reliés aux organes, la perturbation d'un organe impact donc aussi ses points de projections. 

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Si un point ou une zone est sensible, voir douloureux, avec une modification cutanée vasculaire, et parfois contracté (modification de la motricité ou tonicité), on peut alors déduire que l'organe associé est troublé. On va pourvoir déterminer quel organe est impacté par un déséquilibre, en se rapportant à la cartographie .

 

Ce diagnostique est possible grâce au complexe neuro-vasculaire (particulièrement utilisée en auriculothérapie).

On constate qu'un point qui correspond à un organe malade pourra présenter une lui aussi une vasoconstriction ou une vasodilatation artériolaire, et une réponse de thermorégulation, ce qui fera apparaitre un changement de couleur (rougeur ou pâleur). Les dérèglements artériolaire de ce point vont modifier de façon évidente la répartition des ions en cet endroit.

C'est ainsi que l'on observe une modification de la résistance électrique cutanée.

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Comment le travail sur un point réflexe peut me soulager ?

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La stimulation d'un point ou une zone réflexe entraîne une réponse.

Celle-ci est liée à l'organisation nerveuse élémentaire et segmentaire, l'organisation du métamère embryonnaire et aux relations de ces différents éléments.

(détaillé précédemment)

 

Cette stimulation entraîne des actions réflexes, principalement endocriniennes, anti-radicalaire, anti-hypoxique et anti-ischémique, par la libération de neurohormones.

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La stimulation mécanique des points réflexes interagit avec le Système Nerveux. Celui-ci permet la régulation de l'équilibre dynamique, en agissant sur les systèmes somatiques, viscéraux ou émotionnel du corps.

Les cartographies de réflexologie représentant les plexus et organes :

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Un schéma général de la représentation de l'organisme existe sur tous les micro-systèmes de réflexothérapie.

Cette représentation est à peu près celle des centres primaires de la moelle épinière et du tronc cérébral, et surtout de la formation réticulée.

Les structures somatiques sont représentées selon l'organisation segmentaire du système cérébro-spinal et de la représentation métamérique du système nerveux végétatif (ortho- et parasympathique).

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Chaque partie du corps et chaque organe à donc sa projection, tant au niveau du cortex, qu'au niveau d'autres parties du corps.

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Attention, ce n'est pas l'organe qui se projette sur les points réflexes, mais la représentation de l'innervation des organes et des régions proches. Les distorsions topographiques sont dues à la richesse de l'innervation de ces organes, en représentant les plexus végétatifs.​​